Chronologie

1949

Au cours de l’année scolaire 1948-1949, Guy Debord fait la connaissance d’Hervé Falcou, jeune Parisien venu à Cannes pour raison de santé, avec qui il correspondra jusqu’en février 1953.

 

1950


1951

Avril. Au Festival de Cannes, Guy Debord rencontre les lettristes et marque son adhésion au mouvement lettriste lors de la projection du film de Jean-Isidore Isou, Traité de bave et d’éternité.

Il prend le double prénom de Guy-Ernest, selon la mode en usage chez les lettristes à cette époque (il l’abandonnera définitivement en 1964).

Baccalauréat à Cannes.

Octobre. À Paris, il loge à l’Hôtel de la Faculté, 1 rue Racine dans le VIe arrondissement, puis quelque temps rue Visconti, et fréquente à Saint-Germain-des-Prés, le Saint-Claude, la Petite Source, le Mabillon, la Pergola, le Monaco, la Chope gauloise, Moineau…, cafés aujourd’hui disparus.

 

1952

11 février. Au ciné-club d’Avant-Garde du musée de l’Homme, la projection sur ballon-sonde du film sans images de Gil J Wolman, L’Anticoncept, déclenche une bataille entre les lettristes et le public. (Le film de Wolman sera interdit par la censure le 2 avril.)

Avril. Publication de l’unique numéro de la revue lettriste Ion dans lequel figure un premier scénario (avec images) du film Hurlements en faveur de Sade, et manifestation des lettristes contre le Ve Festival du film à Cannes (tract Fini le cinéma français, bagarres et arrestations). Ce sera la seule expression de l’ensemble du groupe lettriste, qui bientôt se scinde en trois fractions.

Juin. À Bruxelles, Guy Debord fonde « arbitrairement » avec Gil J Wolman l’Internationale lettriste (I.L.) qui rassemble la gauche lettriste.

30 juin. Au ciné-club d’Avant-Garde du musée de l’Homme, première projection, interrompue après dix minutes, de son long-métrage sans images Hurlements en faveur de Sade, réalisé le 17 juin.

13 octobre. Première projection intégrale de Hurlements en faveur de Sade au ciné-club du Quartier latin, dans la salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton (tract La Nuit du cinéma).

29 octobre. À l’hôtel Ritz, l’I.L. attaque une conférence de presse tenue par Charlie Chaplin pour la promotion de son film Limelight et lance le tract Finis les pieds plats.

Rupture avec le fondateur du lettrisme, Isidore Isou, qui dans le journal Combat a publiquement désavoué le scandale, suivie de la parution en novembre du premier numéro d’Internationale lettriste (Guy Debord: « Mort d’un commis voyageur »).

7 décembre. L’I.L. tient sa première conférence à Aubervilliers (« C’est dans le dépassement des arts que la démarche reste à faire »).

 

1953

« Ne travaillez jamais », inscription de Guy Debord sur le mur de l’Institut, rue de Seine. (Incidemment une photo de ce graffiti sera prise par un profesionnel et commercialisée en carte postale homoristique quelque dix ans plus tard.)

19 février. Manifeste portant douze signatures mises « sans consultation préalable […] en tenant compte seulement d’une participation à l’esprit moderne ».

24 février. Lettre de Guy Debord à Hervé Falcou

Février. Internationale lettriste n° 2. Manifeste ; Notice pour la Fédération française des ciné-clubs ; Liberté PROVISOIRE ; Extraits de la presse à propos de l’affaire Chaplin ; Grève générale ; Fragments de recherches pour un comportement prochain.

Mars. Guy Debord achève d’enregistrer « à tout hasard » une émission de vingt-cinq minutes, Les Environs de Fresnes, dédiée à Serge Berna, alors détenu au fort de Cormeilles-en-Parisis.

Visages de l’avant-garde – Internationale lettriste

Avril. Touchez pas aux lettristes (tract) – Internationale lettriste

16 juin. Guy Debord rencontre Gilles Ivain (Ivan Chtcheglov) chez Moineau, rue du Four.

Les lettristes tiennent leur permanence au Vert-Galant, à l’extrême pointe de l’île de la Cité, puis dans un bar arabe de la rue Xavier-Privas, qui sera fermé par la police au début de 1954 pour trafic de stupéfiants.

Juin. Histoire des gestes, roman tridimensionnel réalisé sur des bouteilles de grand rhum blanc de Martinique.

Août. Internationale Lettriste n° 3. Il faut recommencer la guerre en Espagne ; Pour en finir avec le confort nihiliste ; Totem et tabou ; À la recherche de l’asymptote ; Manifeste du Groupe algérien de l’Internationale lettriste ; Allez-y voir vous-mêmes ; Dimensions du langage ; Acte additionnel à la constitution d’une Internationale lettriste ; Vagabondage spécial ; Principes d’un théâtre nouveau.

Août. Les lettristes-internationalistes mènent leurs premières expériences systématiques de dérives dans Paris ; elles seront suivies des premières notations psychogéographiques.

Septembre. Manifeste pour une construction de situations – Guy Debord

Octobre. Formulaire pour un urbanisme nouveau – Gilles Ivain

 

1954

Janvier et juin. L’Internationale lettriste répond à deux enquêtes de la revue surréaliste belge La Carte d’après nature, dirigée par René Magritte.

Juin. Internationale lettriste n° 4, et dernier (« La guerre de la liberté doit être faite avec colère »).

11 juin – 7 juillet. « Avant la guerre », exposition de « 66 métagraphies influentielles » organisée par Gil J Wolman à la galerie du Double Doute, passage Molière.

22 juin. Parution du premier numéro de Potlatch, « bulletin d’information du groupe français de l’Internationale lettriste », qui aura vingt-huit numéros jusqu’au 22 mai 1957 (hebdomadaire jusqu’à son numéro 6, puis mensuel, ronéotypé sur deux ou quatre pages, il sera toujours donné).

17 août. Guy Debord épouse Michèle Bernstein (née le 28 avril 1932), qu’il avait rencontrée en 1952.

En attendant la fermeture des églises, les lettristes-internationalistes mènent campagne pour la suppression du vocable « saint » aussi bien dans la correspondance que dans la conversation.

Potlatch a une nouvelle adresse : 32, rue de la Montagne-Geneviève, Paris 5e (permanence lettriste du Tonneau d’Or, bar tenu par Charles Guglielmetti) ; ce sera aussi l’adresse de la revue Internationale situationniste de juin 1958 à janvier 1963.

Septembre. Publication avec les surréalistes d’un tract contre la célébration officielle du centenaire de Rimbaud à Charleville-Mézières : Ça commence bien !

7 octobre. Et ça finit mal, faussaires, tract de rupture avec ces mêmes surréalistes.

Novembre. Le peintre danois Asger Jorn — fondateur du groupe surréaliste révolutionnaire (1947-1948), puis de Cobra (1948-1951) et, en 1953, du Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste (M.I.B.I.) — prend contact avec l’I.L. et rencontre Guy Debord à Paris. (Sous le titre « Une architecture de la vie », Potlatch publiera en décembre, dans son numéro 15, des extraits d’Image et Forme d’Asger Jorn sur l’architecture et son avenir, problème que l’I.L. n’avait cessé de soulever.)

 

1955

Mai. Construisez vous-mêmes une petite situation sans avenir.

Explorations psychogéographiques dans le Palais idéal du facteur Cheval, à Hauterives (Drôme), et dans le désert de Retz, forêt de Marly (Yvelines).

9 septembre. « Pourquoi le lettrisme ? », avec Gil J Wolman (Potlatch n° 22).

Septembre. L’« Introduction à une critique de la géographie urbaine » paraît dans le numéro 6 de la revue surréaliste belge Les Lèvres nues dirigée par Marcel Mariën. (Le 23 juillet 1954, dans son numéro 4, Potlatch avait donné un extrait du premier numéro de cette revue paru en avril 1954, et en novembre lors d’un passage à Paris, Paul Nougé avait proposé aux lettristes de collaborer aux Lèvres nues.)

13 octobre. « Projets d’embellissements rationnels de la ville de Paris » (Potlatch n° 23), écho aux « possibilités d’embellissement irrationnel d’une ville » que les surréalistes publièrent en mai 1933 dans la revue Le Surréalisme au service de la révolution (n° 6).

Octobre. Alexander Trocchi, rédacteur en chef de la revue d’avant-garde anglo-américaine Merlin, éditée à Paris, démissionne de son poste et adhère publiquement à l’Internationale lettriste.

Décembre. L’I.L. appose sur les murs de Paris deux papillons, en français et en anglais : « Si vous vous croyez du génie ou si vous estimez posséder seulement une intelligence brillante adressez-vous à l’Internationale lettriste ». « If you believe you have genius or if you think you have only a brilliant intelligence write the letterist Internationale ».

Le scénario inédit du film Hurlements en faveur de Sade, précédé de « Grande Fête de nuit », paraît dans la revue Les Lèvres nues (n° 7).

 

1956

 

1957

1er janvier. Lettre ouverte aux responsables de la Triennale d’art industriel à Milan, signée au nom du M.I.B.I. par Potlatch (Michèle Bernstein, Mohamed Dahou, Guy-Ernest Debord, Jacques Fillon, Gil J Wolman), le Bureau du Bauhaus imaginiste en Hollande (Constant), le Laboratoire expérimental d’Alba (Giuseppe Gallizio, Asger Jorn, Piero Simondo, Elena Verrone) et le Comité d’organisation du Congrès provisoire pour la fragmentation psychogéographique de l’agglomération londonienne (Ralph Rumney) ; épouvanté par le ton injurieux de cette lettre, l’architecte Ettore Sottsass Jr démissionne du M.I.B.I.

Février. À la suite d’un rendez-vous manqué avec Asger Jorn en gare du Nord, Guy Debord ne participe pas à la « première exposition de psychogéographie » organisée galerie Taptoe à Bruxelles.

Mai. Premier voyage de Guy Debord au Danemark avec Asger Jorn où ils réalisent en vingt-quatre heures chez Permild & Rosengreen le livre expérimental Fin de Copenhague, imprimé à deux cents exemplaires par le M.I.B.I.

Ce même mois à Copenhague, le M.I.B.I. édite deux plans psychogéographiques de Guy Debord : The Naked City et Guide psychogéographique de Paris. Discours sur les passions de l’amour. (La quasi-totalité du tirage de The Naked City sera incorporé dans le livre d’Asger Jorn Pour la forme, édité à Paris par l’Internationale situationniste en juillet 1958.)

21 mai. À l’Institute of Contemporary Arts (I.C.A.) de Londres, projection de Hurlements en faveur de Sade (« L’Institut souhaite ne pas être tenu pour responsable de l’indignation de l’assistance »).

23 mai. Sur le hasard (notes) – Guy Debord.

 

1958

 

1959

Lettre de Guy Debord à Béa Dassin, 19 mai 1959

 

1960

Sur l’antisituation d’Amsterdam (tapuscrit) – Asger Jorn

 

1961

Deuxième session du Conseil central de l’I.S., du 6 au 8 janvier, à Paris. Participants : Debord, Jorn, Kotányi, Nash, Prem (qui supplée Sturm), Wyckaert.

Étude de la construction d’une ville expérimentale (Utopolis).

Januar-Manifest, manifeste sur la fête, groupe Spur (Sturm, Prem, Fischer, Kunzelmann, Zimmer), Munich, janvier 1961.

Avantgarde ist unerwünscht! (L’avant-garde est inacceptable !), tract des sections allemande (Lothar Fischer, Dieter Kunzelmann, Heimrad Prem, Helmut Sturm, Hans-Peter Zimmer), scandinave (Asger Jorn, Steffan Larsson, Katja Lindell, Jørgen Nash) et belge (Maurice Wyckaert), Munich, janvier 1961.

Montage de Critique de la séparation, film de Guy Debord, janvier-février 1961.

Pour un jugement révolutionnaire de l’art, par G.-E. Debord, février 1961. Texte critique en réponse à l’article de S. Chatel (pseudonyme de Sébastien de Diesbach) sur le film de Godard À bout de souffle paru dans le numéro 31 de Socialisme ou Barbarie ; ce texte paraîtra au premier trimestre 1962 à Bordeaux dans le numéro 3 de Notes critiques, bulletin de recherches et d’orientation révolutionnaires, « publication bimestrielle des groupes autonomes Arguments ».

Spur n° 4, revue de la section allemande de l’I.S., Munich, février 1961. Directeur : Zimmer. Comité de rédaction : Prem, Sturm, Fischer.

Hannegal, gallisk poesiealbum, livre de J illustré par J.V. Martin. Édition Internationale situationniste, Paris, février 1961.

Guy Debord établit le plan général de la Bibliothèque situationniste pour le Silkeborg Kunstmuseum, Danemark, 10 mars 1961.

Troisième session du Conseil central de l’I.S., à Munich, 11-13 avril 1961. Participants : Debord, Kotányi, Nash, Sturm.

Exclusion de Maurice Wyckaert, de la section belge, à la suite de la tentative d’immixtion dans les affaires de l’I.S. du marchand d’art Van de Loo qui, par des menaces et des promesses auprès de plusieurs situationnistes avec qui il entretenait des rapports personnels, voulait en infléchir la politique.

Afin de combattre sa notoriété devenue envahissante, le Conseil central accepte la démission d’Asger Jorn, de la section française, qui tient à manifester par écrit son accord complet avec l’I.S. (Sous le pseudonyme de George Keller, Asger Jorn continuera un an environ sa collaboration à l’I.S.)

Le Conseil central, réduit à quatre membres, décide de ne plus se réunir avant la prochaine conférence de l’I.S., à qui il appartient d’en désigner un nouveau.

Musique phénoménale, texte d’Asger Jorn accompagnant les quatre disques de « musique chaosmique » réalisés de décembre 1960 à février 1961 en duo avec Jean Dubuffet, Galleria del Cavallino, Venise, avril 1961.

Guy Debord rompt avec le groupe Pouvoir ouvrier, 5 mai 1961.

Perspectives de modifications conscientes dans la vie quotidienne, exposé fait sur magnétophone par Guy Debord devant le Groupe de recherche sur la vie quotidienne réuni par Henri Lefebvre au Centre d’études sociologiques du CNRS, 17 mai 1961.

Alexander Trocchi se soustrait aux persécutions de la police new-yorkaise en franchissant clandestinement la frontière canadienne, puis rejoint l’Europe, mai 1961.

Spur n° 5, revue de la section allemande de l’I.S., Munich, juin 1961. Numéro spécial sur l’urbanisme unitaire. Directeur : Zimmer. Comité de rédaction : Prem, Sturm, Kunzelmann. Les menaces de saisie n’empêchent pas la parution de ce numéro.

Internationale situationniste n° 6. Bulletin central édité par les sections de l’I.S., Paris, aouût 1961. Directeur : G.-E. Debord. Rédaction (Conseil central de l’I.S.) : Debord, Kotányi, Nash, Sturm (démission de Jacques Ovadia, hors section).

Spur n° 6, revue de la section allemande de l’I.S., Drakabyget, Suède, août 1961. Rédaction : Helmut Sturm, Heimrad Prem, Hans-Peter Zimmer, Dieter Kunzelmann, Katja et Jørgen Nash.

Ve Conférence de l’I.S., à Göteborg, Suède, 28-30 août 1961. Participants : Guy Debord, Ansgaar Elde, Jacqueline de Jong, Attila Kotanyi, Dieter Kunzelmann, Steffan Larssen, Jeppesebn Victor Martin, Jorgen Nash, Heimrad Prem, Gretel Stadler, Hardy Strid, Helmut Sturm, Raoul Vaneigem, Hans-Peter Zimmer.

Jacqueline de Jong et Attila Kotanyi sont adjoints à la rédaction de Spur.

Hans-Peter Zimmer est détaché au Bureau d’urbanisme unitaire à Bruxelles.

Désignation d’un nouveau Conseil central composé de Debord, Elde, Kotanyi, Kunzelmann, Lausen, Nash et Vaneigem.

Thèses de Hambourg, de Guy Debord, Attila Kotanyi et Raoul Vaneigem, auxquelles contribuera ultérieurement Alexander Trocchi, septembvre 1961. Ces thèses, non consignées par écrit et dont les conclusions furent délibérément tenues secrètes, peuvent se ramener à une seule phrase : « L’I.S. doit, maintenant, réaliser la philosophie. »

Démission d’André Frankin, hors section, 13 septembre 1961.

La Nuit, roman de Michèle Bernstein, Paris, 29 septembre 1961.

Interview d’Asger Jorn dans le journal danois Aften-posten à propos de la fondation à Silkeborg de l’Institut scandinave de vandalisme comparé, 9 novembre 1961.

Flugblatt, tract en allemand de Sturm, Fischer, Zimmer, Kunzelmann et prem dénonçant la saisie des six numéros de la revue Spur – et l’inculpation des spuristes – contresigné par 31 personnes, en majorité situationnistes, 9 novembre 1961.

Inculpation pour outrage à la justice d’Uwe Lausen, mieur au moment des faits.

 

1962

 

1963

 

1964

 

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1968

 

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1972

 

1973

 

1974

 

1975

 

1976

 

1977

 

1978

 

1979

Janvier. Rédaction d’une Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du spectacle ».

Février. Guy Debord rédige une Déclaration à paraître dans tous les catalogues des Éditions Champ libre.

28 février. Publication aux Éditions Champ libre de la Préface à la quatrième édition italienne de « La Société du spectacle », où il est dit, notamment, toute la vérité sur l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro par la prétendue « Brigade rouge ».

Février ou mars. Guy Debord quitte Paris.

Mai. Parution aux Éditions Vallecchi, à Florence, de La Società dello spettacolo, précédée de la Prefazione alla quarta edizione italiana de « La Società dello spettacolo » (traduction de Paolo Salvadori).

Juillet. Voyage à Barcelone.

Décembre. Champ libre publie Protestation devant les libertaires du présent et du futur sur les capitulations de 1937, par un « Incontrôlé » de la Colonne de Fer (traduit de l’espagnol avec Alice Becker-Ho).

Lettre de Gérard Lebovici à Marin Karmitz, 10 décembre 1979

 

1980

Janvier. Acquisition d’une maison à Arles, au nom d’Alice Debord.

25 avril. Champ libre fait paraître Stances sur la mort de son père, de Jorge Manrique, traduit du castillan par Guy Debord.

Mai. Alice et Guy Debord louent un pied-à-terre à Arles, au 8, rue François-Arago dans le quartier de la Roquette ; ils habitent ensuite au 33 rue de l’Hôtel-de-Ville d’avril 1983 à mars 1987.

Juillet. Voyage en Espagne pour préparer la défense des autonomes emprisonnés.

Août. Rédaction du texte Aux libertaires.

Septembre-octobre. A los libertarios (version espagnole), imprimé en France sous forme d’affiche et répandu dans toute l’Espagne, supposé émaner de « Los amigos internationales ».

24 novembre. Appels de la prison de Ségovie, qui rassemble l’appel Aux libertaires, la traduction des documents provenant des autonomes et les premières chansons évoquant des prisonniers de Ségovie (détournées par Alice et Guy Debord), sort des presses de l’imprimerie Darantière pour le compte des Éditions Champ libre.

27 novembre. Le journal El País titre : « Anarquistas absueltos por falta de pruebas » (« Anarchistes acquittés faute de preuve », libération des six inculpés pour lesquels le procureur avait demandé un total de 115 années de privation de liberté).

 

1981

 

1982

 

1983

 

1984

 

1985

 

1986

 

1987

 

1988

Mai. Parution des Commentaires sur la société du spectacle (livre de Guy Debord), dédiés à la mémoire de Gérard Lebovici.

 

1989

novembre – Les Thèses de Hambourg en septembre 1961 (note) – Guy Debord

 

1990

 

1991

 

1992

Avertissement pour la troisième édition française de « La Société du spectacle » – Guy Debord, 30 juin 1992

 

1993

 

1994